maron, etc.
Encore un week-end à Nancy, et cette fois, j’y ai même dormi. Enfin, avant de partir samedi, je passe chez les parents de Véronique récupérer quelques unes de ses affaires et des cakes pour la soirée à venir.
A Nancy, déjà, je ramène la sono à Julien. Il est en train de répéter avec Georges, Florian, Benjamin, etc. Je reste écouter une demi-heure. Puis, prise d’une excellente idée, je vais faire du roller à Maron. Histoire de terminer ma semaine sportive en beauté. Douze kilomètres en une heure, je ne sais pas si c’est beaucoup ou pas. J’y vais à mon rythme, stressée par les coups de feu qui retentissent sur la rive d’en face, craignant une balle perdue ou qu’on me confonde avec du gibier. Ce n’est pas très rassurant.
Je passe ensuite voir Céline, qui va moyennement bien, elle me file le double des clés de son appart et on discute un moment. J’ai du mal à partir, pas vraiment motivée par l’enterrement de vie de jeune fille de ma sœur Pauline. Enfin, heureusement, ce n’est pas un truc ridiculisant comme on peut en voir des dizaines dans les rues. J’aurais pas cautionné, je crois que je serais même pas venue. Je comprends pas ce concept : déjà, une soirée entre filles, et ensuite, se faire ridiculiser par ses propres amies. Pour moi, ce n’est ni plus ni moins que du bizutage. J’aime pas. Une fois, un mec m’a dit que j’étais difficile à vivre parce que je serais anti-tout. Ce n’est sans doute pas totalement faux. Même si j’aurais plus tendance à dire que je suis peut-être plutôt anti-conformiste. D’ailleurs, je tiens à signaler que sur les douze personnes présentes hier soir, j’étais la seule en basket. Toutes les autres filles portaient des ballerines. Ce n’est peut-être qu’un petit détail mais il est de taille pour moi.
Je suis rentrée, faisant le chemin avec ma sœur Noémie, chez Céline avant une heure du matin. Elle dormait déjà et ne m’a pas entendue galérer avec les clés. J’ai eu bien du mal à trouver le sommeil, la rue Mon Désert est ultra passante et sans double-vitrage, j’entendais tout. Les voitures, les gens qui parlent ou qui hurlent (le samedi soir, il faut gueuler dans la rue), les talons de certaines filles qui résonnent sur le bitume.
Le lendemain, je retrouve Pauline à la gare, qui a bien du mal quand elle m’appelle : « on doit se retrouver où déjà ? et à quelle heure ? » !! Puis retour dans les Vosges sous la pluie… Je passe voir Laëtitia et Alexandre à la brocante de Mirecourt, achète des confiseries pour mon père et vais retrouver le chat de Virginie qui miaule à n’en plus finir. Deux jours qu’il ne m’a pas vue. J’utilise peut-être pour la dernière fois les engins de torture sportive de Virginie mais, plus les heures de ce dimanche s’écoulent et plus je ressens les courbatures du roller. C’est atroce !!